Fondements théoriques

La Gestalt-thérapie est née sur des bases philosophiques et méthodologiques diverses (psychanalyse, phénoménologie, Gestalt-théorie, existentialisme), elle a été élaborée à l’origine par un groupe de penseurs constitué notamment de F. Perls, L. Perls et P. Goodman.

Ses principaux concepts

  • Le paradigme de champ organisme/environnement, dont les principes ont été théorisés par Malcolm Parlett ; « Réflexions sur la théorie du champ », Cahiers de Gestalt-thérapie n°5 : principe d’organisation, de contemporanéité, de singularité, de processus changeant et de possible rapport pertinent.
  • La théorie du contacter, en analysant le déploiement du self selon ses différentes modalités (ça, personnalité, égo ou moi). En Gestalt-thérapie, le “self est la frontière-contact à l’oeuvre”, il est processuel.

L’objet de la Gestalt-thérapie est une attention particulière au processus de constitution des Gestalt – construction d’une forme signifiante, à l’œuvre pendant la séance de Gestalt-thérapie. A partir de là, le Gestalt-thérapeute invite son patient à expérimenter avec lui d’autres manières possibles de se comprendre et de se comporter à autrui. Cela implique que le thérapeute ne se tient pas dans une posture neutre, mais est engagé dans l’expérimentation de formes possibles de la rencontre thérapeutique.

La souffrance est comprise comme un vécu de ne pas pouvoir être, un sentiment de subir et de ne pas se choisir.